Télescope
principe Schmidt Cassegrain
principe Ritchey-Chrétien
principe Maksutov Cass
Mais j’ai appris qu’il y avait un choix à faire au niveau de ce qu’on voulait observer et qu’en fonction de ce choix, un type de télescope était recommandé… On distingue donc deux types d’observation : l’observation planétaire (les planètes du système solaire) et l’observation du « ciel profond », c’est à dire tout ce qui est galaxies, amas globulaires, nuages de gaz, etc. Bref, tout ce qui est bien plus loin que notre système solaire. J’ai également appris que le grossissement n’était pas LA caractéristique du télescope, mais plutôt sa capacité à capter la lumière. On le note F/D (focale / diamètre) et se calcule donc telle que notée (ces données sont notées par le constructeur dans les caractéristiques du télescope). Par exemple un télescope ayant une focale de 1250mm et un diamètre de 125mm aura un F/D de 10. Ce point est important car il influe sur le type d’observation : un F/D petit (donc télescope lumineux) sera favorable à une observation du ciel profond (en effet, les galaxies et autres objets lointains sont faiblement lumineux à cause de la distance qui nous sépare). Un F/D de 4 est relativement bon. A contrario un F/D plus grand (au delà de 10) est favorable à l’observation planétaire. Donc faites vos choix… J
Les télescopes de type Schmidt Cassegrain, Ritchey-Chrétien ou Maksutov Cassegrain ont tendance à avoir un F/D élevé et donc sont plus favorables à l’observation planétaire. J’ai donc besoin d’un autre type de télescope car je préfère le ciel profond!
Les télescopes lumineux et plutôt dédiés au ciel profond sont de type Dobson ou Newton :
Télescope Newton
Télescope Dobson
principe Newton
Ayant vu des photos de galaxies et autre objets du ciel profond sur le net et prises avec des télescopes amateurs, j’ai voulu me lancer également là dedans. Mais là également la tâche est devenue complexe. L‘astrophotographie est en fait extrêmement technique et requiert souvent un matériel entièrement dédié. On distingue même un autre type d’instrument, la lunette, qui est en fait une succession de lentilles et qui est très utile pour l’astrophotographie :
Lunette astronomique
Ca se complique donc encore plus… Sans compter que pour prendre une photo il faut un trépied (monture) motorisé qui compense la rotation de la terre… Eh oui, prendre des photos dans le noir ça veut dire faire des poses très longues (parfois plus de 6h00 !!) et donc il ne faut pas que ça bouge durant la pose…
Ca me permet de présenter une autre partie du matériel, et non des moindres : la monture! C’est le trépied sur lequel repose le télescope ou la lunette astronomique. Ca va du simple trépied, jusqu’au trépied motorisé avec option « Go To ». L’option Go To est une fonction très évoluée qui permet de demander à la monture de diriger le télescope vers l’objet céleste que vous désirez observer, et ce sans la moindre connaissance de la carte du ciel ! Un logiciel va se positionner automatiquement sur l’objet demandé et le garder dans l’oculaire en compensant la rotation de la terre et le mouvement éventuel de ce dernier. Une option indispensable pour moi, car la carte du ciel je ne la connais absolument pas !… Je connais la grande ours ( !), et depuis peu Orion… Mais voilà, pas de quoi se repérer correctement et encore moins de chercher des astres à observer au télescope…
Bref, pour revenir au choix du télescope, je me dis que je préfèrerais finalement mieux commencer par observer et voir les astres dans l’oculaire que de fixer un appareil photo à la place de l’oculaire et de regarder ensuite les photos sur mon PC… Je reste donc sur mon chois d’un tube de type Newton, de toute façon il y a tout de même de quoi faire un peu de photo avec. Je verrais plus tard…
Reste à choisir le diamètre et donc la taille de télescope : plus il est grand, plus il est lumineux. Les diamètres de 250mm semblent un bon compromis, c’est déjà très grand et permet apparemment de voir une foule d’objet grâce à la lumière qu’il est capable de capter.
Je me rends donc dans un magasin pour affiner et confirmer mon choix auprès d’un professionnel. Ce dernier me conseille le modèle de la marque Orion, un 254/1200, donc avec un F/D de 4.7 et une monture Atlas EQG GoTo. Le matériel est imposant : il mesure environ 2m de haut et pèse ses petits 54kgs! Heureusement les parties sont dissociables pour pouvoir le transporter. L’inconvénient est que si je veux le transporter pour aller faire de l’observation ailleurs qu’à mon domicile, ça fait un peu balaise… Mais je pense ne pas bouger, étant à la campagne et ayant donc une pollution lumineuse relativement faible. Mais lors du choix c’est également une question à se poser.
Orion 254/1200 sur Atlas EQG GoTo
Viens ensuite les oculaires. Ce sont des lentilles qui viennent se positionner sur le tube du télescope et qui permettent de rendre accessible l’image transmise par les miroirs de ce dernier. Il y en a tout un tas de modèles en fonction du grossissement, de la qualité de ses lentilles etc. Le vendeur me conseille un oculaire de 5mm et de 13mm. En fait cette valeur correspond à un grossissement qui lui dépend de la longueur focale du télescope. L’Orion 254/1200 a donc une focale de 1200, on calcule le grossissement en divisant la focale par le diamètre de l’oculaire, soit ici : 240 fois pour le 5mm (1200/5) et 92 fois (1200/13). Un faible grossissement est un grand champs (vous voyez plus l’ensemble de ce que vous regardez mais moins près). Et pour finir je prends un filtre solaire pour pouvoir observer le soleil (très dangereux à observer sinon, ne surtout pas regarder le soleil au télescope ou à la lunette sans avoir mis un filtre spécialement adapté sous peine d’avoir la rétine irrémédiablement brûlée).
Voilà où j’en suis…